Exposition “honneur aux femmes”

Dans le cadre de l’exposition Honneur aux femmes, quatre toiles de Nathalie sont visibles à la galerie ClairObscur.

Trilogie « Alice c’est moi »

  • La porte d’Alice
  • Le thé du Chapelier
  • La reine des Colères

Cette série de trois tableaux s’ouvre comme trois fenêtres sur l’univers fantastique d’ Alice au pays des merveilles, le célèbre livre de Lewis Caroll dont Nathalie s’inspire librement pour nous faire partager sa propre vision de l’œuvre. Elle imagine d’abord une porte qui donne accès à ce monde merveilleux, ou qui permettra à ceux qui s’y sont égarés de pouvoir en sortir. De l’autre côté de la porte le paysage en forme de jeu d’échec, développé par Caroll dans A travers le miroir, est ici déformé comme sous la pression d’une étrange végétation. On y retrouve la figure du chat du Cheshire qui peut apparaître et disparaître à sa guise.

Dans le second tableau la fameuse scène du thé chez le chapelier prend place dans un chapiteau de cirque où les objets s’envolent selon la fantaisie toute féminine d’une jeune trapéziste, au milieu des roses toujours présentes. On assiste ici au spectacle comme si l’on était assis à la place même d’Alice : Dans cette scène comme dans les autres Nathalie cherche à réveiller le regard enfantin qui sommeille en chacune de nous, en nous donnant à voir le pays des merveilles avec les yeux de l’héroïne.

Le dernier tableau nous montre le château de la Reine de Cœur, représenté dans une perspective déformée qui l’aplatit comme un jeu de cartes, et la reine elle même, dans une de ses terribles colères, peut-être celle où elle demande à ce qu’on coupe la tête d’Alice, sorte de préambule annonciateur du réveil et du retour au monde réel.

Brocéliande

Ce quatrième tableau visible dans la partie « Obscur » de la galerie, montre le réveil d’une femme encore à moitié plongée dans le rêve qu’elle vient de faire, comme dans les brumes de la légendaire forêt de Brocéliande. Les dominantes rouge et blanc de la trilogie d’Alice laissent ici la place à une atmosphère bleutée que l’on retrouve dans d’autres toiles de Nathalie.